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Une histoire
de la mode
Palais Galliera, Paris

Enfin une exposition dédiée à l’histoire de la mode ! Le 2 octobre 2021, le Palais Galliera ouvre un premier parcours illustrant la mode du 18ème siècle à nos jours au sein de ses nouvelles galeries. Près de 350 pièces de la collection du musée sont rassemblées dans cette exposition exceptionnelle. Un second parcours est prévu pour juin 2023, sur le lien entre mode et sport.

Le parcours commence par la confrontation de deux pièces : une robe à la française de 1735 et un manteau de Rei Kawakubo de 2019 pour la griffe Comme des Garçons, savant mélange de références historiques à la mode occidentale : col Directoire, paniers, queues d’écrevisse, etc.

Robe à la française et devant de jupe, vers 1735-1745.

Manteau double, panier, tee-shirt, legging et paire de bottines, Comme des Garçons par Rei Kawakubo, 2019.

300 ans de création séparent ces 2 modèles… C’est ce voyage à travers les différentes époques qui ont marqué l’histoire de la mode féminine que propose le musée, en exposant les plus belles pièces de sa collection. Quelques vêtements masculins des 18ème et 19ème siècles sont également présentés, notamment une magnifique collection de gilets et de robes de chambre. 

 

Les grands thèmes de l’histoire de la mode sont ainsi abordés : la confrontation entre les robes à la française et à l’anglaise du XVIIIème siècle, les dessous et artifices destinés à transformer la silhouette des femmes au XIXème siècle, l’explosion de la haute couture au XXème siècle et les extravagances de la mode contemporaine.

Cette exposition fait également la part belle à des couturières et stylistes du début du XXème siècle, malheureusement trop peu citées de nos jours : Jeanne Margaine-Lacroix, Jenny, les sœurs Callot, Agnès-Drecoll, Nicole Groult, etc. 

On notera plus particulièrement les pièces emblématiques suivantes :

Robe dite « volante » vers 1730, partiellement reconstituée à la fin du XIXe siècle, en damas de soie rouge, doublure en toile de chanvre marron.

Tournure ou « queue d’écrevisse », vers 1875, en sergé et dentelle de laine, sergé de coton, métal.

La tournure, ou « queue d’écrevisse », apparaît à la fin du XIXème siècle avec la forme fourreau qui déplace le volume de la robe sur l‘arrière.