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Les coulisses de la Haute Couture à Lyon 
Musée Yves Saint Laurent, Paris

Le musée Yves Saint Laurent Paris est installé depuis 2017 dans l’hôtel particulier avenue Marceau qui abrita la maison de couture entre 1974 à 2002. Le musée expose l’œuvre du couturier à travers des expositions temporaires thématiques sur son œuvre, le processus de création ou encore les thèmes qui l’ont inspiré.

 

Du 17 juin au 5 décembre 2021, le musée présente l’exposition « Les coulisses de la Haute Couture à Lyon » pour mettre en évidence le lien étroit qu’entretenait la maison Saint Laurent avec les soyeux lyonnais et la part majeure que joue la matière dans le processus de création. Cette exposition a été présentée préalablement au Musée des Tissus de Lyon fin 2019.

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L’exposition commence par présenter les fameuses « paper dolls » que dessinait Yves Saint Laurent à 16 ans à partir de photos de magazines, et qu’il annotait au dos du nom du fournisseur de tissu. Les maisons de soieries, qui étaient alors aussi connues que les maisons de couture, utilisaient les journaux de mode pour faire leur publicité et présenter leurs étoffes.

L’exposition se poursuit avec une présentation d’une vingtaine de modèles Haute Couture illustrant le processus de création (planches de collection, feuille de bible, toile, fiche de manutention, etc.), et l’inspiration qui nait de la matière (crêpe, mousseline, taffetas, cigaline®, lamé, etc.). 

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Yves Saint Laurent (1936-2008). Planche de collection. Collection haute couture printemps-été 2002. © Yves Saint Laurent 

« Ce que j’aime surtout, c’est faire comme si je pouvais sculpter la lumière. Choisir un tissu, me soumettre à ses lignes, l’offrir à la lumière, maîtriser son mystère... Là, c’est comme si j’étais un peintre, un écrivain. »

Une petite dizaine de fournisseurs emblématiques de Lyon est exposé : Abraham, Beaux-Valette, Bianchini-Férier, Bouton-Renaud, Brochier, Bucol, Hurel, Sfate et Combier. A noter la sublime robe de mariée de la collection automne-hiver 1980, dite « Shakespeare », confectionnée avec la collaboration de cinq maisons lyonnaises : un cloqué Bucol pour le manteau, le turban vénitien et la ceinture, un damassé d’Abraham pour la robe, des ganses de la maison Mérieux, un lamé drappé de la maison Bianchini, et enfin un long voile de tulle de la maison Hurel.

 

L’exposition se termine par une visite du studio de création d’Yves Saint Laurent. Une petite dizaine de fournisseurs emblématiques de Lyon est exposé : Abraham, Beaux-Valette, Bianchini-Férier, Bouton-Renaud, Brochier, Bucol, Hurel, Sfate et Combier. A noter la sublime robe de mariée de la collection automne-hiver 1980, dite « Shakespeare », confectionnée avec la collaboration de cinq maisons lyonnaises : un cloqué Bucol pour le manteau, le turban vénitien et la ceinture, un damassé d’Abraham pour la robe, des ganses de la maison Mérieux, un lamé drappé de la maison Bianchini, et enfin un long voile de tulle de la maison Hurel.

 

L’exposition se termine par une visite du studio de création d’Yves Saint Laurent. 

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Robe de mariée dite « Shakespeare ». Collection haute couture automne- hiver 1980.

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Le studio de création d'Yves Saint Laurent

J’ai ainsi découvert la Cigaline®, un tissu synthétique (polyamide / nylon) créé par Bucol dans les années 50 pour apporter de la tenue à une trame fine et transparente, à l’image les « ailes d’une cigale ». Ce tissu a permis Yves Saint Laurent de créer ses premiers « nus – habillés ».

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Ensemble Printemps-été 1999. Blouse en Cigaline® et short en crêpe de laine tricotine

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Yves Saint Laurent (1936-2008). Robe de cocktail (détail). Collection haute couture automne-hiver 1969. Photographie de Sophie Carre. © Yves Saint Laurent 

© Sophie Carre (2019) 

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